Force est de constater que le Cloud computing fait désormais partie de notre quotidien. En progression constante, ce service est en train de transformer en profondeur la manière dont les entreprises utilisent les outils IT. Mais malgré un taux d’adoption qui ne cesse d’augmenter, des réticences subsistent autour de cette technologie.
Voyons ensemble les 5 idées reçues sur le Cloud et les datacenters les plus rencontrées.
Idée reçue n°1 : Le Cloud, c’est pour les grandes entreprises
Les grandes entreprises ont été pionnières dans l’adoption du Cloud. Mais aujourd’hui, de nombreuses petites et moyennes entreprises, et institutions publiques, ont recours aux services de datacenter pour stocker, gérer et traiter leurs données.
Car bien loin de ne s’adresser qu’aux grandes entreprises, le Cloud permet à ces organisations d’accéder à des solutions IT et à des niveaux de services professionnels haut de gamme. Le Cloud réduit ainsi l’écart technologique entre les typologies d’entreprise.
Enfin, la multitude d’offres Cloud disponibles sur le marché permet à chaque entreprise de trouver celle qui correspond le plus à ses besoins.
Idée reçue n°2 : Le Cloud n’est pas sécurisé
Au démarrage, une forme d’incertitude réglementaire pouvait exister. Aujourd’hui, des normes donnent des repères aux acteurs. Par exemple, la norme ISO 27018 vient encadrer la sécurité des données personnelles dans le Cloud et préciser les obligations réglementaires applicables. De même, le standard ISAE 3402 (International Standard on Assurance Engagements n°3402) permet aux utilisateurs de services Cloud de bénéficier d’une visibilité forte et contrôlée sur la qualité et la sécurité des prestations.
Enfin, au moins en Europe, le RGPD impose les notions de maîtrise et de traçabilité aux acteurs du Cloud en ce qui concerne l’utilisation des données personnelles.
Un fournisseur Cloud a tout intérêt à sécuriser les données de ses clients au risque de perdre en crédibilité. Ainsi, le Cloud permet aux organisations qui en sont équipées de bénéficier de garanties de sécurité hors de portée technique et financière pour la plupart d’entre elles, et en comparaison avec un serveur physique :
- Principes de sécurité réseaux : pare-feu, systèmes de protection contre les intrusions
- Protection physique des données : contre le feu, la fumée, les intrusions ou les inondations
Un centre de données constitue ainsi un environnement hautement sécurisé. Et surtout sans cesse audité, avec des programmes d’amélioration continue de la protection des données.
Idée reçue n°3 : Le Cloud est coûteux
Le Cloud exonère les entreprises d’investissements capacitaires. En effet, le Cloud supprime la nécessité de disposer en interne d’une infrastructure, qui s’appuie sur des serveurs, des commutateurs, des routeurs et des câbles. Il rend également inutile de maintenir en interne une capacité de formation, de maintenance et de mise à jour relatives aux solutions concernées par le Cloud.
La scalabilité et la souplesse du Cloud induisent que l’entreprise ne consomme que ce dont elle a besoin. Le coût du Cloud dépend donc de la consommation de l’entreprise. La facturation passe par un montant mensuel qui varie en fonction de l’usage.
Enfin, la mutualisation fait baisser le prix de revient du Cloud, au bénéfice des entreprises utilisatrices. En effet, un fournisseur d’accès Cloud compte de nombreux clients. Il peut proposer des prix attractifs en mutualisant les frais fixes (protection des accès et lutte antifraude, par exemple) et en répartissant en temps réel les charges variables au juste consommé.
Idée reçue n°4 : Les datacenters sont énergivores et polluant
Bien qu’il soit vrai que les datacenters consomment une quantité significative d’énergie pour maintenir les serveurs en fonctionnement et refroidir les équipements, il est important de reconnaître les progrès réalisés dans le secteur pour réduire leur impact : utilisation de sources d’énergies renouvelables, optimisation du refroidissement grâce à des techniques innovantes, réutilisation de la chaleur émise, utilisation de technologies de gestion de l’énergie…
Le principe de la mutualisation permet de diviser par 5, voire par 10 la consommation effective par rapport à l’équipement individuel de toutes les entreprises.
Enfin, la capacité du Cloud à s’adapter instantanément et en permanence à la fluctuation des besoins tire la consommation vers le bas versus la configuration On premise dont on estime à 20 % le suréquipement nécessaire en serveur pour absorber les pics de consommation.
Idée reçue n°5 : Le cloud sert de sauvegarde de données
Encore trop d'entreprises utilisent des outils de Cloud computing tels que Google Workspace ou Microsoft 365 sans se soucier de la sauvegarde de leurs données. Pourtant, les fournisseurs d’application SaaS sont clairs sur un point : La responsabilité de la protection des données incombe à l'utilisateur.
Or, les données placées dans le Cloud sont exposées à des risques de vol et de perte définitive. Il est donc nécessaire de mener une vraie réflexion quant à la stratégie de protection des données.
Une solution complète de protection et de sauvegarde des données hébergées dans les applications SaaS, telle que la règle du 3-2-1-1-0, est la seule garantie de maintenir son activité et de conserver ses données critiques en cas de sinistre ou de cyberattaque.
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