Une fois la conception de l’infrastructure informatique finalisée, il est temps de passer à l’implémentation. Cet article présente des conseils pour bien gérer le processus d’implémentation et éviter certains pièges.
Un prototype permet de valider certains choix de comptabilité, de performance ou encore de réponses aux besoins. Pour limiter les coûts d'un prototype, il peut s’effectuer par l’intermédiaire d’une machine virtuelle avant d’être lancer sur un serveur physique.
Le choix des partenaires et du site d’hébergement revêt une importance majeure. Un partenaire doit connaître l’activité et les contraintes de l’entreprise afin qu’il puisse s’adapter aux besoins de la société.
La visite du site d’hébergement est également cruciale. Elle permet de se faire sa propre idée de l’emplacement, de sa sécurité, de sa qualité ainsi que des installations disponibles ou des procédures d’urgence mises en place. Dans l’idéal, il est préférable de choisir un site à proximité de l’entreprise afin de s’y rendre plus facilement (en cas de problème ou d’installation d’équipements).
Cette marge de manœuvre s’applique aussi bien au coût et au délai de mise en place de l’infrastructure informatique qu’à ses caractéristiques physiques et techniques : taille, nombre de baies, bande passante, etc.
Afin d’économiser du temps et de l’argent, il peut être judicieux de mettre en place des équipements interrogeables et contrôlables à distance. Malgré un surcoût de départ, ces équipements sont rapidement amortis.
On notera également la possibilité d’utiliser des équipements spécifiques :
Le choix du matériel doit respecter deux règles : être standard, ce qui correspond à un plus large choix de composants et donc à la possibilité de faire jouer la concurrence, et être évolutif, afin de faciliter les transitions et les changements du système d’information.
Afin d’exploiter pleinement les machines de l’infrastructure, il est important de choisir un OS supporté par les constructeurs et bénéficiant des pilots nécessaires.
Pour éviter les coupures de service prolongées en cas de panne, l’entreprise doit prévoir de doubler les composants tels que les alimentations électriques, les disques durs ou encore les interfaces réseau. Puisque ce sont ces composants qui sont le plus souvent en panne, il est possible (et conseillé) de mettre en place un démarrage en réseau et un stockage des données à distance sur un serveur hébergé.
Pour optimiser leur utilisation, chaque sous-système doit être placé dans un sous-réseau dédié permettant ainsi de mettre en place des paramètres spécifiques.
Cette démarche évite que l’un des flux influe sur l’autre et que les données de l’un soit accessibles par l’autre.
Pour finir, une bonne gestion de l’implémentation d’une infrastructure informatique demande également de :