Les attaques par ransomware se multiplient à un rythme inquiétant, causant des dommages considérables aux entreprises. Elles ciblent les données stratégiques en empêchant leur propriétaire d’y accéder jusqu’au versement d’une rançon.
Pourquoi les entreprises devraient faire de la restauration une priorité après une attaque par ransomware ?
Des sauvegardes fiables sont essentielles pour survivre aux attaques par ransomware. Les entreprises ont besoin de pouvoir compter sur leur capacité à reprendre rapidement leurs activités à la suite d’une attaque, quelle que soit son ampleur. Il est donc impératif qu’elles intègrent la sauvegarde et la restauration à leur programme de sécurité global pour assurer la résilience et la protection des données. En voici plusieurs raisons essentielles :
Les entreprises dépendent de leurs systèmes informatiques pour les opérations quotidiennes. La restauration des systèmes permet aux entreprises de reprendre rapidement leurs opérations normales, réduisant ainsi l'impact sur les clients, les collaborateurs et les partenaires.
Une restauration rapide des systèmes permet de réduire le temps d'inactivité, ce qui est essentiel pour limiter les pertes financières.
Les clients attendent des entreprises qu'elles protègent leurs données. Une restauration rapide et efficace montre que l'entreprise est capable de gérer les crises et protège la confiance des clients.
Certaines réglementations exigent que les entreprises rétablissent rapidement l'accès aux données en cas d'incident. Une restauration efficace aide à éviter des sanctions pour non-conformité, telles que celles imposées par le RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données) en Europe.
Quelles sont les meilleures pratiques après une attaque par ransomware ?
Même l’organisation la mieux préparée ne peut pas se protéger complètement contre les attaques par ransomware. Voici les étapes clés à suivre après une attaque par ransomware :
Le paiement de la rançon encourage les attaquants à poursuivre leur activité illégale et ne garantit pas la récupération des données. Bien souvent, même après le paiement, les données ne sont pas restaurées et les criminels continuent de les prendre en otage.
La priorité est d’identifier rapidement et d’isoler les systèmes infectés afin d’éviter la propagation du ransomware à d'autres parties de l'infrastructure.
Si cela est possible, il est intéressant d’obtenir des informations sur le type de ransomware pour mieux comprendre ses mécanismes et sa propagation.
Aussi, il faut vérifier l'état des sauvegardes disponibles avant l'attaque pour déterminer celles qui sont utilisables.
Il faut communiquer sur l'incident aussi bien auprès des équipes en première ligne (direction, service informatique, service juridique…) qu’auprès des utilisateurs internes pour éviter qu'ils n’interfèrent avec les efforts de restauration ou qu'ils ne propagent involontairement le ransomware.
Avant de les utiliser pour la restauration, il faut s’assurer que les sauvegardes ne sont pas corrompues ou infectées par le ransomware. Les systèmes critiques sont à prioriser pour rétablir rapidement les opérations essentielles. Après la restauration, des tests permettent de vérifier que les systèmes fonctionnent correctement et que le ransomware n'est plus actif.
La mise à jour des outils de sécurité (antivirus, antimalwares…) via l’application des derniers correctifs de sécurité est indispensable pour combler les vulnérabilités exploitées par le ransomware.
En complément, il faut renforcer la sécurité globale du système en implémentant des couches de protection supplémentaires comme le chiffrement des données, la segmentation du réseau ou l’authentification multifacteur (MFA).
Le temps est venu de conduire une analyse post-incident pour comprendre ce qui a fonctionné, ce qui n’a pas fonctionné, et comment améliorer la réponse à l’avenir. Il est intéressant de documenter toutes les actions entreprises pour pouvoir s’y référer en cas de besoin et pour améliorer les processus de restauration.
Aussi, la sensibilisation régulière des collaborateurs aux bonnes pratiques en matière de cybersécurité, notamment sur les dangers des liens et fichiers suspects, limitera les risques de nouvelle attaque.
En fonction de l'ampleur de l'attaque, il peut être nécessaire de consulter un avocat spécialisé en cybersécurité pour comprendre les obligations légales.
Le dépôt de plainte auprès de la police ou de la gendarmerie permet d’obtenir une indemnisation de l’assurance (selon le type de contrat) et contribue à endiguer la cybercriminalité.
S’il n’existe aucun moyen infaillible de prévenir les attaques par ransomware, la maîtrise des meilleures pratiques de protection des données et de la marche à suivre pour garantir l’efficacité de la restauration permet de restreindre la surface d’attaque. Pour s’y retrouver, il est préférable de se faire accompagner d’un prestataire de services informatiques expert en sécurité et en sauvegarde de données tel que Promosoft Informatique.