La virtualisation est actuellement très en vogue. Grâce à Windows Server 2008 et 2012, l’offre très concurrentielle de Microsoft, il suffit d’avoir un minimum de deux serveurs pour qu’elle soit rentable. Cette technologie, qui consiste à faire fonctionner plusieurs systèmes d’application sur le même système, est désormais à la portée des PME : c’est une excellente nouvelle, car la virtualisation a de nombreux avantages.
Aujourd’hui, chaque application doit être installée sur un serveur dédié. Or, comme les serveurs sont trop puissants pour les besoins des applications, on n’utilise généralement que 5% du processeur et de la mémoire d’un serveur. Dans le cas de la virtualisation, plusieurs applications fonctionnent sur le même serveur, dont on optimise ainsi l’efficacité. En adoptant cette solution, on réduit l’investissement initial, car on a besoin d’acheter moins de matériel. Ensuite, la virtualisation permet de réaliser de belles économies d’électricité : un seul serveur coûte bien moins cher que trois ou quatre serveurs.
Un système informatique classique est long à déployer: il faut commander le matériel, installer les logiciels et faire les mises à jour, un processus qui peut parfois prendre plusieurs semaines. Avec la virtualisation, pas besoin d’attendre la livraison de matériel : il est en effet possible d’utiliser des modèles, des installations de base du système, grâce auxquels on peut créer des serveurs en quelques heures à peine.
La virtualisation marque également des points en matière de sécurité. En effet, sauvegarder une machine virtuelle revient à sauvegarder une suite de fichier, que l’on peut facilement mettre sur un disque dur externe. En cas de sinistre ou de panne, il suffit donc de réinstaller le système dans son ensemble sur une nouvelle machine physique pour relancer l’activité rapidement.
Une des fonctions intéressantes de la virtualisation est la possibilité de faire des captures instantanées, qui sont en quelque sorte des « photographies » du serveur virtuel. On peut donc procéder à des tests de développement et à des mises à jour en toute sérénité : en cas de problème, on peut tout à fait revenir en arrière et réinstaller la configuration du serveur.