En 2015, le marché de la virtualisation devrait poursuivre sa marche en avant en convainquant toujours plus d’entreprises. Il faut dire qu’il va probablement prendre une nouvelle dimension, se caractérisant par « un brouillage des frontières entre Internet, cloud et réseaux d’entreprise » selon Cloudmagazine.
Alors que de nombreuses entreprises ont déjà opté pour la virtualisation de leurs serveurs afin d’optimiser l’utilisation des ressources de leur parc de machines et ainsi, réduire leurs coûts, d’autres devraient franchir le pas pour faciliter l’administration et la gestion d’un parc informatique.
Il faut dire que le marché de la virtualisation pourrait bien connaître une véritable (r)évolution grâce aux technologies NFV (Network Functions Virtualization) et leurs avantages. En effet, les fournisseurs de services ont constaté qu’ils avaient la possibilité de virtualiser les fonctions réseau par logiciel, et ce même sans une réelle adoption du SDN (Software Defined Network).
Toutefois, il est certain que cela ne sera qu’un début puisqu’il y a fort à parier que si les NFV atteignent leurs objectifs, les SDN seront aussi boostés et les applications pourraient alors être accessibles bien au-delà de l’espace restreint que constitue un simple datacenter.
Parce que le marché de la virtualisation évolue à grands pas, bien des nouveautés vont alimenter 2015.
Déjà, le réseau MPLS devrait abandonner sa place à une double connexion Internet capable d’offrir une disponibilité de services de 99,9 %. Ce changement sera assurément facilité par le développement des technologies WAN. Le SD-WAN a déjà bien révolutionné la vie des entreprises puisque ces dernières ont découvert de nouvelles manières de connecter les utilisateurs des bureaux distants aux applications, mais les spécialistes sont unanimes pour dire qu’il sera possible d’aller beaucoup plus loin avec les technologies WAN définies par logiciel.
La révolution des logiciels réseau devrait également se poursuivre en 2015 puisque les entreprises ont bien assimilé que derrière cela, optimisation et flexibilité des coûts étaient présentes.
Au final, le marché de la virtualisation devrait donc tendre vers des solutions capables d’intégrer en une seule et même entité Internet, cloud et réseaux d’entreprise.