L’infogérance représente l’externalisation de tout ou d’une partie de la gestion du système d’information d’une entreprise. Cette gestion est alors confiée à un prestataire extérieur. Il existe différents types d'infogérance mais dans le cas d’une infogérance partielle, seule une partie du système d’information est externalisée.
Comme précisé précédemment, l’infogérance partielle (aussi appelée infogérance applicative ou infogérance sélective) ne prend en charge qu’une partie de la gestion du système d’information. Par exemple, elle peut ne concerner que l’exploitation du S.I. : hébergement ou exploitation des systèmes et des applications de l’entreprise. L’infogérance partielle peut également se concentrer sur l’exploitation réseau en gérant les interconnections et les applications tout en assurant la sécurité et la qualité de service de la structure en place au sein de l’entreprise.
De manière plus générale, l’infogérance partielle se décline sous plusieurs offres, variables selon les contrats choisis. Elle peut alors être centrée sur la prise en charge du développement, de la maintenance, de l’exploitation ou encore de l’évolutivité du patrimoine logiciel de la société.
Pour les entreprises, faire appel à une solution d’infogérance partielle permet de garder le contrôle sur le système d’information. Ce dernier est alors divisé en plusieurs parties, dont chacune d’entre elles est confiée à un prestataire extérieur : le système d’information n’est pas remis intégralement entre les mains d’un prestataire tiers. De plus, cette répartition du système d’information et de sa gestion fournit une meilleure visibilité des frais de sous-traitance.
Autre avantage de l’infogérance partielle : la souplesse. Contrairement à l’infogérance globale, la souplesse de l’infogérance partielle lui permet de s’adapter plus facilement à une restructuration.
Le choix d’une infogérance partielle se fait lorsqu’une entreprise souhaite déléguer son système d’information à plusieurs prestataires et ce afin de limiter les risques et la dépendance à un seul prestataire (cas d’une infogérance globale).
Ce choix résulte également du souhait de sous-traiter un service ou une fonction plus coûteuse ou plus difficile à gérer que d’autres.
Pour finir, une entreprise peut demander un audit de son système d’information afin de juger de la nécessité de mettre en place une infogérance partielle.