La tendance s’est inversée. Autrefois poste de dépense privilégié des Directions des Systèmes d’Informations, la maintenance informatique a laissé sa place aux tests qualités pour logiciels. Désormais, ce sont plus de 50% du budget des dépenses liées aux SI qui sont consacrés aux tests et à l’assurance qualité.
En privilégiant les tests qualités des logiciels et leur possibilité de transformation digitale, les entreprises ont confirmé une tendance actuelle. Ces dernières préfèrent désormais investir dans l’externalisation de leurs données (Cloud) et/ou dans de nouveaux systèmes et de nouvelles applications (Big Data, volonté de mobilité) au lieu de dépenser dans la modernisation ou la maintenance des systèmes existants. Cette volonté peut se définir par une politique financière visant à réduire les coûts liés aux infrastructures de tests ainsi que par un souhait de modernisation.
Par ailleurs, le développement des tests logiciels joue un rôle majeur dans la réduction de la complexité informatique.
Les entreprises s’intéressent aujourd'hui nettement plus à la qualité et à la fiabilité des applications ainsi qu’à l’expérience utilisateur. Elles doivent désormais faire face à l’évolution du comportement des utilisateurs, à la concurrence de plus en plus développée ainsi qu’au rôle prépondérant des réseaux sociaux dans la relation client / service (ou entreprise). En effet, les sociétés mesurent l’importance conséquente de la e-réputation et du capital marque. Ces deux éléments sont dorénavant directement concernés par les utilisateurs et leurs commentaires sur les réseaux sociaux.
Les tests logiciels prennent ainsi une toute autre envergure dans cette transformation digitale. Ces derniers sont désormais de plus en plus importants, notamment au vu du nombre croissant d’utilisateurs d’applications et toujours désireux de davantage de facilité et ce, indépendamment du type de terminal (tablette, smartphone, ordinateur fixe ou portable).